Suc Réalisations devient CONCEPTOLE

L’entreprise Suc Réalisations dont le siège est basé à Vendargues dans l’Hérault a trouvé des repreneurs depuis l’été 2013 donnant naissance à une nouvelle structure. Son identité: CONCEPTOLE. 

 

Laurent Chaptal et Patrick Berthiaud ont donc repris les rennes le 19 juin 2013. « La société était en liquidation judiciaire, explique Laurent Chaptal. Nous avons racheté 60 % des parts avec Patrick, et Optitec (spécialisée dans le traitement des surfaces et l’application technique de peinture en poudre thermodurcissable, à Vendargues) 40 %. »

Le premier, financier dans l’âme, a travaillé pour un fabricant de chocolat en Afrique, puis pour Orange, McDo et Comeca. Le second est ingénieur, avec une longue expérience dans la tôlerie. 22 salariés sur les 34 ont été gardés.

« La société était arrivé à l’équilibre, souligne Laurent Chaptal. Baisser la masse salariale et les frais de structures, et améliorer la productivité nous a permis d’asseoir la pérennité de l’entreprise. Nous avons repris l’intégralité des marchés avec les mêmes clients. Maintenant, nous commençons à chercher de nouveaux marchés. »

En six mois, Conceptole a réalisé 1,1 M€ de chiffre d’affaires. Et les dirigeants espèrent tirer de ces nouveaux marchés une croissance de 20 à 30 % en 2014 : « L’activité de la tôlerie nous permet de toucher des secteurs très différents : le mobilier urbain, le médical, le paramédical, le secteur viticole, etc. Le problème, c’est que ce sont surtout des produits standardisés, fabriqués dans les pays low-cost. Nous ne nous positionnons pas sur de la série, mais plutôt de l’unité ou de la petite ou moyenne série qui demandent plus de technicité et savoir-faire. »

Par ailleurs, Laurent Chaptal et Patrick Berthiaud misent aussi sur les investissements réalisés sur le bureau d’étude dès leur arrivée, pour proposer leurs propres produits. Comme ils l’ont fait pour les origamis géants de Moscou.

« La difficulté dans cette commande a été de transposer un origami de 5 cm en géant d’aluminium de 2 m tout en restituant l’aspect pliage du papier, raconte Laurent Chaptal. Et il fallait qu’au regard, l’origami donne cette impression de légèreté du papier. Ce qui a nécessité de la soudure plus spécifique. »

Équipés de rubans chauffants pour résister au froid et à la neige, les origamis, qui ont nécessité 660 heures de travail, sont suspendus et mis en scène par la société héraultaise INNLED à l’aide de leds qui les colorisent. Les nouveaux dirigeants misent sur un effet vitrine pour conquérir de nouveaux marchés.

 

Crédits: Cécile Chaigneau

 

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